Pendant plus de 200 jours par an, Berlin exsude le gris et la tristesse.
La nuit peut déjà être là dès 15h30, les couleurs disparaissent de ce monde minéral et tout le monde se réfugie à l’intérieur, mais, au printemps quand la lumière revient, la ville devient autre, les arbres et les fleurs jusque ici absents prennent partout la place d’honneur.
Des couleurs qu’on ne devine même pas en temps normal réapparaissent comme la nouvelle peau d’un serpent après sa mue.
C’est l’atmosphère de cette ville, à chaque fois renaissante, qu’à travers ces images, je voulais tenter de traduire et célébrer à travers ces pages.